Imaginez des plages de sable blanc à perte de vue, des falaises de craie plongeant dans une mer aux reflets d'ardoise et des villes historiques aux briques rouges fièrement dressées. La côte allemande de la mer Baltique est une destination de rêve pour le cyclotourisme, offrant une combinaison parfaite de nature sauvage, de trésors culturels et d'infrastructures cyclables exceptionnelles. Ce guide a pour but de vous faire découvrir cet itinéraire magnifique, en vous fournissant toutes les informations pratiques pour transformer ce rêve en réalité. Que vous soyez un cycliste aguerri ou une famille en quête de vacances actives, préparez-vous à être séduit par le charme intemporel de la piste cyclable de la mer Baltique (EuroVelo 10).
Ce récit de voyage à vélo sur la côte Baltique en bref :
- Itinéraire : Piste cyclable de la mer Baltique (EuroVelo 10) et Berlin-Rostock (partie de l'EuroVelo 7)
- Distance : Itinéraires modulables de 8 à 14 jours.
- Difficulté : Facile à modérée (terrain globalement plat avec quelques courtes côtes).
- Idéal pour : Amoureux de la nature, de l'histoire, et des pauses baignade.
- Points forts : Les villes hanséatiques (Lübeck, Stralsund), les falaises de l'île de Rügen, les plages infinies d'Usedom, l'excellente infrastructure cyclable.
Pourquoi choisir la côte Baltique pour un voyage à vélo ?
Dieu sait que je l'avais rêvé, année après année, ce voyage à vélo le long des côtes allemandes de la Baltique… A l'origine ? Une nostalgie heureuse de la mer du Nord, et des questions d'enfant restées sans réponse : plus haut, vers le Nord, est-ce que le sable est encore plus fin, la mer plus ardoise et les dunes plus sauvages ? Les récits émerveillés de collègues croisés lors de salons pro : la lumière, le sable blanc, les réserves naturelles, les oiseaux migrateurs. Enfin, quelques souvenirs de cours d'histoire avec de drôles de noms juste cités mais jamais racontés : la puissante Hanse germanique, les riches villes hanséatiques.
La mise au point de la gamme Grand Angle à vélo le long de la Baltique, mes voyages d'étude et mes nombreuses recherches sur la région n'ont fait que conforter mon rêve : une région aussi riche sur le plan nature, culture et histoire ne peut bien se découvrir qu'au rythme du vélo.


Préparer son itinéraire à vélo sur la Baltique
La région, notamment l'île de Rügen, est réputée pour son exceptionnel ensoleillement. Ce sera donc un périple à la période idéale de la fin du printemps, pour profiter des interminables journées.
L'itinéraire ? Arrivée en voiture à Lübeck, puis départ à vélo en longeant au mieux la côte ; en passant bien sûr par la presqu'île de Fischland-Darß-Zingst, l'île de Rügen et celle d'Usedom, jusqu'à la frontière polonaise. Le retour en train sur Lübeck n'était pas si pratique que cela. A bien regarder la carte, on s'aperçoit que Berlin n'est pas très loin, et le train facile de la frontière polonaise jusqu'à Berlin. Quant à la liaison Rostock – Lübeck, elle aussi est facile. Il n'en fallait pas plus pour décider de compléter notre approche de la Baltique par l'itinéraire Berlin – Rostock (partie allemande de la mythique EuroVelo 7 Berlin - Copenhague), avec bien sûr un petit stop à Berlin. L'itinéraire correspond aux voyages Grand Angle de Lübeck à Stralsund et de Berlin à Rostock.
Côté organisation, mon compagnon et moi adorons partir le nez au vent avec un bagage minimaliste, sans rien réserver… Une formule à oublier sur la Baltique, car c'est la "côte d'Azur" des Allemands. Même au printemps ou en fin d'été, les hébergements sont très demandés et les prix peuvent être élevés. Il faut donc réserver à l'avance, quelle que soit la période de voyage. Quant à la partie Berlin – Rostock, on se trouve confronté à la rareté des hébergements. (Cela explique d'ailleurs pourquoi Grand Angle annonce des alternatives parfois assez éloignées les unes des autres pour la fin d'une étape).



Un voyage à vélo plus riche qu'espéré
Plus belle et plus riche qu'espéré, assez différente, avec le bonheur de l'inattendu dans bien des endroits. Et puis rassurez-vous, la « Riviera balte » n'est jamais surpeuplée !
Quelques bémols ? Faire un voyage à deux implique des compromis. Que celui-ci corresponde à la réalisation d'un rêve ne faisait pour autant pas exception à la règle. Mon compagnon n'a pas comme moi la passion des étendues infinies de sable et de mer, l'affût près d'une roselière connait ses limites, sa curiosité pour chaque détour d'une côte est très inférieure à la mienne. Nous ne nous attendions pas non plus à une telle variété de paysages, à de si nombreux petits ports, à des stations balnéaires si coquettes et si animées. Et puis, il faut l'avouer, nous avons été vernis par le temps. Rien ne nous poussait donc à rejoindre au plus vite l'étape du jour. Alors, côté découpage, nous aurions aimé parfois des étapes plus courtes, ou deux nuits au même endroit, pour mieux « déguster » le voyage. C'est surtout vrai sur l'île de Rügen, mais aussi d'Usedom.



Itinéraire vélo de Lübeck aux îles de Rügen et Usedom (EuroVelo 10)
Des paysages uniques entre plages de sable fin et lagunes

Un voyage ; j'ai fait un voyage loin, très loin, dans un monde inconnu, pourtant à notre porte.
J'ai adoré les journées interminables et la luminosité exceptionnelle, forte sans être agressive, le soleil qui pointe sur la mer dès 4h du matin. J'ai été surprise par les paysages souvent très doux, moins âpres et plus verts que je n'imaginais ; la terre se faufile entre un enchevêtrement de grand large et de lagunes (les *Bodden*), formant îles et presqu'îles découpées. Ici, on prend le bac comme on prend un bus. Lorsqu'on longe une lagune, on croit souvent border les rives d'un grand lac ; d'ailleurs, elles en ont la végétation, avec beaucoup de roselières. Côté large, ce sont des plages de sable infiniment fin et blanc, à perte de vue. Il est fréquent de pouvoir se balader côté mer, et quelques pas plus loin, côté lagon. Parfois, et notamment sur l'île de Rügen, la terre s'élève un peu, et la mer a taillé de grandes falaises blanches ; au pied, la plage. De loin, le coup d'œil est superbe : vert franc des forêts de hêtres, verticale blanche et liséré immaculé, bleu outremer. Pourtant, je préfère les doux cordons de dunes et leurs belles herbes vert amande.

Je ne m'attendais pas à trouver un pays aussi agricole. Beaucoup de champs de colza et de blé ; à cette époque de la maturation, c'est un camaïeu de verts et de blonds, ponctué des notes vives des coquelicots, marguerites et bleuets qui bordent les champs. Cette large bande champêtre est une contribution à la préservation de l'environnement.

Les couleurs, les couleurs lavées de la Baltique : pas de couleurs vives à part les briques et les coquelicots, les coques des bateaux. Le vert amande des champs et des plantes marines, le grège du bois flotté, le rose des innombrables églantines, le blanc blond du sable, le bleu gris de la mer, le pastel des façades rococos…

Les ports du nord, bateaux de pêche, voiliers ou bateaux à moteur, échoppes bon marché : une ambiance qui évoque les chansons de Brel. Et partout, une atmosphère bon enfant.


J'ai flashé sur l'île d'Usedom, encore plus que sur celle de Rügen, probablement aussi parce que j'en avais moins d'attente.

Un article du Figaro donne bien le ton : « Sable fin, eaux calmes, soleil au zénith… L'île d'Usedom (445 km²) […] a des airs de Riviera. Un brin désuète, mais charmante. Encore empreinte de l'esprit de l'ex-Allemagne de l'Est, il y flotte un parfum de nostalgie. » C'est une île complètement entre terre et mer, avec un immense lagon très calme, une mer qui sent le large, bordée de plages somptueuses, des stations balnéaires à l'architecture un peu rétro, toutes plus coquettes les unes que les autres, de grandes forêts de pins comme sur notre côte Atlantique, des vélos partout, sur des pistes cyclables géniales.

Quelques bâtiments rappellent le passé communiste… il semble loin. Ahlbeck, la dernière station avant la frontière, est complètement bilingue : les familles polonaises viennent y passer la journée.


Quant à la mer, peu profonde, elle était délicieusement chaude. Les deux nuits passées dans l'une des stations impériales permettent de poursuivre jusqu'à la frontière polonaise… ou un peu plus loin. A faire en aller-retour ou, mieux : aller à vélo, retour en train. Cela vous permet de profiter en plus de la plage, de vous balader sur les promenades ou la jetée.

L'île de Rügen à vélo : entre falaises de craie et stations balnéaires

C'est la plus grande île d'Allemagne ; elle présente un ensoleillement exceptionnel pour le pays. Elle se situe juste en face de Stralsund ; on les relie soit par un bac, soit par un pont. Les voitures passent sur l'impressionnant pont Rügenbrücke, tandis que piétons et vélos empruntent la Rügendamm, une voie très sécurisée et plus basse qui mène directement en centre-ville. Si vous faites complètement le tour de l'île, vous pouvez passer par le bac à l'aller ; il vous déposera directement à Altefähr et vous évitera quelques km pas passionnants. J'ai été surprise et séduite par la diversité de l'île. La partie ouest est toute calme et protégée par son lagon, rurale et sereine, avec ses champs, ses villages et ses petits ports tranquilles.


Côté nord et est, on aborde le parc national de Jasmund, ses falaises blanches et sa forêt de hêtres de plus de 700 ans classée à l'Unesco ; plus au sud, les très chics stations balnéaires et leurs somptueuses plages.


Entre les deux, l'étrange et saisissant « colosse de Prora ». L'île mériterait de doubler certaines nuits pour associer la randonnée au vélo. On peut aussi parfois tricher, comme nous, en faisant partiellement une étape en train : nous voulions absolument tester le « Rasender Roland », ce petit train à vapeur trop typique qui relie entre elles les stations de l'ouest de l'île.

Au nord de la station de Binz, Prora. Un projet conçu par Hitler pour accueillir 20.000 vacanciers, stoppé par la guerre. Longtemps en déshérence, le "colosse" a été classé monument historique et sa réhabilitation a commencé. Aujourd'hui, le site a été transformé et abrite des hôtels et des appartements de vacances prisés, tout en conservant la mémoire de son histoire singulière.

Le charme unique des "Strandkorb", les corbeilles de plage allemandes
Ces drôles de corbeilles parsèment et égaient chaque plage. Une Strandkorb, c'est, littéralement, une corbeille de plage. C'est un immense fauteuil en osier où l'on peut confortablement s'installer à 2 bien à l'abri du vent ; on peut y ranger ses petites affaires, s'y faire des bisous, grignoter... C'est à mi-chemin entre le transat et la cabine de plage. On les loue à la journée ou à la demi-journée, et c'est très abordable.
Superbes aussi, et uniques, sont les superstructures en bois construites sur les jetées, et qui font café-restaurant.

Pause gourmande : à la découverte du hareng de la Baltique


Une odeur de fraise tagada et des drôles de cubes rouges
A quelques reprises, une odeur de fraise a croisé notre route : juste à côté, un immense champ de fraises. Un peu partout, sur les places des villes ou aux gares, se dressent d'étonnants cubes rouges en forme de fraise : ce sont des boutiques qui vendent exclusivement des fraises locales ; une pause grignotage succulente !

Baignade sur la Baltique : une mer étonnamment douce
J'ai découvert une mer Baltique souvent chaude car peu profonde, très peu salée, aux marées presqu'inexistantes. N'hésitez donc pas à piquer une tête en cours de route : même si la plage ne dispose pas de douche, vous ne serez pas incommodé par le sel. Dès que le vent tombe, la mer devient étale et chauffe à toute vitesse. Nager en pleine mer dans une eau presque douce devient un pur bonheur.


Les incontournables : visiter les villes hanséatiques de Lübeck, Wismar et Stralsund
Lübeck, Wismar et Stralsund (classées au patrimoine mondial par l'Unesco), mais aussi Rostock et Greifswald, présentent une architecture superbe, typique du style "Gothique de brique". On pourrait passer des heures à admirer chaque détail.

Les places, tout particulièrement, sont immenses et somptueuses. Prendre son temps à la terrasse d'un café, sans rien faire d'autre que de regarder les façades se modifier avec la lumière descendante…

J'ai tout particulièrement aimé Stralsund, car, outre sa beauté intrinsèque, elle est très gaie et bon enfant, située directement sur la mer. Mais toutes sont belles et différentes : Lübeck est d'une beauté et d'une richesse exceptionnelles, avec sa porte Holstentor et ses deux tours qui penchent.


Wismar a été un coup de cœur, plus petite, industrieuse et complètement tournée vers le port, avec cependant une vieille ville somptueuse.

A Greifswald, universitaire, petite et charmante, il faut suivre la rivière qui mène jusqu'au port de Wieck et passer sur le pont ouvrant.

Si Rostock dispose d'une très belle et vaste place bien conservée, j'avoue avoir été un peu déçue par la ville, qui a souffert de la guerre.

Prolonger l'aventure : de Berlin à la mer sur l'EuroVelo 7
De Berlin à Rostock : une immersion dans la nature et le calme

C'est un voyage très complémentaire, qui s'inscrit parfaitement dans la découverte de la Baltique. Intimiste, grandiose, serein, nature, beau, surprenant… sont les qualificatifs qui m'arrivent spontanément pour caractériser ce voyage.
Vous traversez d'immenses étendues sans personne ou presque. Il nous arrive de rouler des km à travers forêts et campagne sans croiser personne. L'itinéraire est très roulant, plus que sur la côte. Cette vaste région peu peuplée (l'une des plus faibles densités en Allemagne) compte plusieurs parcs et réserves naturelles.

Rivières et canaux nous accompagneront une bonne partie de l'itinéraire, notamment la Havel. S'ajoutent, au nord de Zehdenick, toute une série de lacs artificiels, vestiges de l'ancienne industrie de la brique. Enfin, la partie la plus réputée : le Plateau des lacs mecklenbourgeois et le parc national de Müritz. Les rives des grands lacs, notamment le lac Müritz, sont fabuleuses.


Ici, nous retrouvons nos ports et nos stations chics. Sortez vos maillots de bain, l'eau est délicieuse et l'on peut se baigner presque partout.
Rencontres tranquilles à poils et à plumes
J'ai aimé croiser presque quotidiennement lièvres et biches sur la piste ou dans les champs. Nous n'étions pas en période migratoire, et pourtant, nous avons pu admirer des troupeaux d'oies sauvages et des grues cendrées.

Un voyage à vélo sur les traces de l'Histoire
Le voyage à vélo est aussi un voyage en Histoire. Ici, vous n'êtes plus hors contexte. Que vous les visitiez ou non, côtoyer les camps de concentration dans leur environnement vous les rend bien réels. Deux premières étapes, deux camps : Oranienburg-Sachsenhausen et Ravensbrück, au sortir de Fürstenberg. La piste longe le camp de Ravensbrück, dans un cadre naturel idyllique...

Ma plus belle étape : de Neustrelitz à Waren/Müritz ; d'un lac à l'autre, la traversée sauvage du parc national ; l'observation de grues cendrées ; un itinéraire désert…

Escale à Berlin : une capitale "vélo-friendly"
Nous avons passé 3 nuits à Berlin. La ville mérite vraiment un séjour prolongé ! Située au confluent de deux rivières, la Spree et la Havel, la ville offre de nombreuses rives bien agréables.

Berlin est complètement organisée pour les déplacements à vélo. De larges pistes sont réservées aux cyclistes, et les itinéraires touristiques sont parfaitement balisés.

Que faire en deux jours ? Une journée à vélo vers les principaux sites de Berlin Mitte : la porte de Brandebourg, la Potsdamer Platz, le Reichstag… un petit tour à Checkpoint Charlie. En soirée, nous sommes allés à pied à l'East Side Gallery : 1,3km de Mur, peint par des artistes du monde entier.


Les gares : comme partout en Allemagne, les gares sont parfaitement aménagées pour les vélos. Privilégiez quand vous le pouvez la gare de Berlin Potsdamer Platz Bahnhof : elle est ultra-moderne, plus petite et beaucoup moins fréquentée que la gare centrale (Hauptbahnhof).
Vous pouvez également retrouver l'article complet de Julie et David, qui ont passé 3 jours à Berlin.
Conseils pratiques pour votre voyage à vélo sur la côte allemande
Infrastructures cyclables : un paradis pour les cyclistes
La culture vélo dans la région se traduit par un réseau dense de pistes cyclables, des parkings à vélo, un accès hyper facile aux trains. Le balisage est généralement excellent.

La piste est souvent très près de la côte. Rares furent les endroits où la circulation nous a gênés. Les portions d'itinéraire sur route ont toujours été tranquilles. Côté revêtements, il y a de tout : du goudron, du chemin de terre, des pavés, et des pistes en dalles de ciment. Sur la partie Berlin Rostock, j'ai découvert les « Fahrradstraße »… de véritables "autoroutes à vélo" !


Quant au réseau ferroviaire, il intègre totalement les cyclistes. Oubliez les galères de la SNCF ! L'accès aux quais est facile grâce à des ascenseurs, et des wagons sont spécialement aménagés. Je parle ici des trains régionaux.


Le relief : un parcours globalement plat mais avec quelques surprises
Ahah ! En gros, oui. Mais le détail qui tue de temps en temps, c'est qu'on rencontre régulièrement de bons « coups de cul » ; ce qui explique peut-être la multiplication des vélos électriques.

Quelques particularités locales à connaître
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La passion des Allemands du nord pour les pavés, surtout les pavés « historiques » (Kopfsteinpflaster). On en trouve sur quelques rares portions de l'itinéraire, et dans la plupart des centres-villes. En ville, rien ne nous empêche de descendre du vélo.
Des pavés historiques sacrés ! © Anne-Marie Billault - En partie, la cuisine du nord de l'Allemagne. J'ai du mal avec la nourriture grasse, le manque de fruits et légumes frais, et les pommes de terre à tous les repas. Le hareng s'accommode de 1000 façons, mais peu sont digestes quand on voyage à vélo…

- Cinq spécialités échappent à mon sévère jugement :
- Les Heringsbrötchen (sandwichs au hareng), tellement typiques.
- Les Rhabarberstreulselkuchen (gâteaux à la rhubarbe et au crumble).
- Le Rhabarberschorle (boisson pétillante au jus de rhubarbe), très désaltérante.
- Le Marzipan (pâte d'amandes), une spécialité de Lübeck à déguster chez Niederegger.
- La bière, bien sûr !


Plongée dans la riche histoire du nord de l'Allemagne
Ce voyage traverse le Land du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, dans l'ex-RDA. On en garde quelques traces, de plus en plus recyclées. Sans oublier que la Ligue Hanséatique, entre le 12ème et le 17ème siècle, a joué un rôle européen majeur, tant sur le plan commercial que politique. L'histoire ici est passionnante mais complexe, et le voyage rend encore plus attachante cette superbe région.

Conclusion
Encore ! même si c'est loin.
Prêt(e) à vivre votre propre rêve sur la Baltique ? Découvrez les voyages Grand Angle !
Ce récit vous a inspiré ? Transformez le rêve en réalité ! De nombreuses possibilités s'offrent à vous pour découvrir à votre tour la côte Baltique allemande à vélo, en suivant notamment la fameuse EuroVelo 10 :
- De Lübeck à Stralsund en 8j, ou en version vélo et bateau
- De Lübeck à l'île de Rügen en 12j, ou jusqu'à Usedom en 14j
- Les îles de Rügen et d'Usedom uniquement (également possible à pied)
- Voir tous nos voyages à vélo en Allemagne ➜
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Écrit le 03/03/2023 par :
Anne-Marie Billault