Le sentier du littoral de Collioure à Cadaqués

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Le sentier du littoral est une randonnée extraordinaire et surprenante.

Elle chevauche les montagnes du pays catalan, s'infiltre dans les vignobles de Banyuls, et surplombe la mer qui creuse çà et là des criques sauvages inaccessibles en véhicule.

Voici le récit de Anne-Marie qui est partie randonner sur cet itinéraire d'exception.

À savoir, chez Grand Angle, agence spécialiste du trekking en Europe, nous avons sélectionné 2 séjours pour partir de 5 à 7 jours sur le sentier de Collioure à Cadaquès en liberté ou sur une randonnée accompagnée également de Collioure à Cadaquès.

 

Partez sur Collioure Cadaquès en liberté


Randonnée de Collioure à Cadaqués

 

Arrivée à Collioure

Arrivée dans l’après-midi à Collioure. L’hôtel La Frégate se repère bien, dans l’hyper centre de la ville, et non loin de la mer. L’accueil est joyeux et chaleureux ; les chambres confortables ; cela laisse bien augurer de la suite des vacances ! Nous avons « posé » la voiture non loin de là dans un parking payant, le temps de nous installer. On se rafraîchit, et notre priorité est de nous garer pour la semaine. L’accueil au parking (c’est bien, quand il y a des gens !) est adorable ; le brave monsieur nous recommande le parking de la gare, à 5’ à pied de l’hôtel, pour 50€ la semaine (il y a bien des parkings un peu moins cher, mais ils sont à l’extérieur de la ville et il faut prendre une navette ; nous assumons notre paresse bourgeoise). Cerise sur le gâteau, nous ne payons pas le parking courte durée que nous avons utilisé 1 heure.

Vue sur le fort Saint Elme et la plage de Collioure © Anne-Marie Billault

 

Voiture posée, nous partons à la découverte de Collioure : une petite ville du littoral, colorée, baignée par la mer, dans sa crique entourée de douces collines ; son fort, ses barques vives, les ruelles animées ; au retour, nous arriverons le jour du marché, un vrai marché du midi : régal pour les yeux et les papilles. Il fait beau ; en fin d’après-midi, les gens prennent le soleil sur les plages… petites, mais je ne peux m’empêcher d’y tremper les pieds, tant l’eau est claire : elle est bonne, dommage que je n’aie pas pris mon maillot de bain avec moi. Pause boisson et glace (maison, excellente !) : ça y est, nous sommes vraiment ailleurs, déjà bien loin de chez nous.

Les barques colorées de Colioure
Les barques colorées de Colioure © Anne-Marie Billault

 

Excellent repas en terrasse (ça nous change de nos montagnes !) au restaurant de l’hôtel, toujours avec un service efficace, adorable et gai. Félicitations également pour le petit déjeuner.

L’impression que je retiens de la ville ? La gaieté et la gentillesse ; une atmosphère de bonheur. C’est une impression qui ne se démentira pas de la semaine, et ça, c’est rare et précieux.

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De Collioure à Banyuls

Nous essayons de partir pas trop tard, mais… la douceur de vivre est là, qui ne nous fouette pas ! Départ vers 9h15, dans une brume qui nous enveloppe, tant pis pour les photos. Un début de randonnée tranquille tranquille, mais pas exceptionnel. L’arrivée sur Port Vendres, et surtout la traversée du port fruitier est décevante, voire carrément pas terrible. C’est ma faute : pourquoi ai-je toujours associé le nom de Port-Vendres à l’image fantasmée d’un petit port du midi idyllique ?

Port Vendres
Port Vendres © Anne-Marie Billault

 

Mais peu après, le sentier du littoral débute vraiment, et c’est alors magnifique. La brume du matin, qui éteignait les couleurs, se lève, laissant place à un ciel bleu azur foncé et une mer outre-mer, qui tranchent avec une végétation verdoyante et des fleurs magnifiques, de toutes les couleurs ! Nous sommes à la bonne période : tout est en fleur, notamment les genêts, qui apportent des touches dorées un peu partout et sentent merveilleusement bon ; ils nous accompagneront tout au long du parcours. Il y a aussi des chèvrefeuilles délicats, de grandes tiges d’aneth, des églantines qui sentent la rose, d’énormes bosquets de romarin, des pins odorants tout en boule… Moi qui suis sensible aux odeurs, je suis ravie ! On passe de petites criques rocheuses aux plages de galets, mais sur la seconde partie de l’étape, ce sont de belles plages ; l’anse des Paulilles, vaste et offrant un beau sable, nous accueille pour une pause baignade bien appréciée : c’est qu’il fait sacrément chaud, maintenant que le ciel est clair ! L’eau fraiche mais pas froide est un véritable délice ; la mer est limpide et l’eau sans une ride… Là, je trouve la vie tout simplement fabuleuse. Un seul point noir, et qui n’est pas négligeable, c’est l’état du terrain. Je ne m’étais pas mentalement préparée à ce sentier difficile car très schisteux, parfois délité, avec quelques marches raides, soit naturelles sur le rocher, soit taillées, et quelques passages peu dangereux, mais en bord de falaise, et qui passe son temps à monter-descendre… Gare à ceux qui ont des problèmes de hanche ou de genou ! En tout cas, je me félicite d’avoir pris mes bâtons, qui me sont bien utiles.

Randonneurs sur les sentiers côtiers entre Collioure et Banyuls
Randonneurs sur les sentiers du littoral entre Collioure et Banyuls © Anne-Marie Billault
Petite crique rocheuse entre Collioure et Banyuls
Petite crique rocheuse entre Collioure et Banyuls © Anne-Marie Billault

 

Nous longeons l’ancienne usine de dynamite (visite possible, mais nous avons trop flâné en route) ; le sentier est bien meilleur jusqu’à Banyuls, même s’il s’amuse toujours à monter-descendre. L’arrivée sur la ville est de prime abord un peu décevante mais, passés les premiers faubourgs, on arrive sur l’immense plage et la promenade du centre ville, décorée de bronzes de Maillol.

Bronze de Maillol à Banyuls
Bronze de Maillol à Banyuls © Anne-Marie Billault

 

Tant pis, je me répète : c’est magnifique et très agréable. Nous avons bien mérité une grande pause « Perrier – gaufre » à une terrasse de café, sur la promenade. Nous ne voyons même pas le temps passer, mais il est temps de rejoindre notre hôtel Le Catalan, sur les hauteurs de la ville : le km et demi qui nous reste nous parait long, celui-là ! Mais nous serons, ce soir, récompensés par la vue que nous avons dans la grande salle de restaurant, toute vitrée, qui s’ouvre sur la baie, avec en prime un excellent repas. Ici comme à Collioure, le personnel est international... Une serveuse est italienne et nous discutons joyeusement avec elle ; un jeune est de la région, c’est son premier jour et est complètement stressé, cela nous amuse avec indulgence. Nous profitons du soleil couchant sur la baie entourée de montagne, c’est très beau et l’ambiance du restaurant un peu rétro, avec son parquet, est très paisible. Dans notre chambre, vue face à la baie, nous regardons les lumières de la ville s’allumer, avant de profiter de l’excellent lit.

Coucher de soleil sur la baie
Coucher de soleil sur la baie © Anne-Marie Billault

 

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De Banyuls à Portbou, puis transfert à Llança

Qu’il fait bon commencer par un petit déjeuner généreux ! Cela nous rappelle les petits déjeuners allemands, et c’est un compliment. Dans cette région, nous ne nous attendions pas à faire ainsi bombance le matin.

La surprise du jour est la chaleur, qui se fait de plus en plus intense dès le matin et rend la marche plus difficile, d’autant plus qu’il ne faut pas envisager trouver l’ombre sur le sentier littoral.

Cette magnifique étape dans la réserve du littoral se partage en deux parties bien distinctes : de Banyuls à Cerbère, puis de Cerbère à Portbou. C’est pour moi l’une des deux plus belles étapes (évidemment, c’est une question de goût). Le terrain est globalement meilleur que la veille (ou je m’y habitue ?), sauf sur quelques passages. Néanmoins, les marches taillées dans le schiste sombre sont hautes, et ça n’arrête pas de monter-descendre. Je commence à en avoir par-dessus la tête ; je préfèrerais admirer le somptueux paysage du littoral (le sentier reste toujours en bord de mer) plutôt que regarder mes pieds. Et ce n’est plus sous la chaleur, que nous marchons… c’est sous le cagnard !  Mais c’est tellement beau !

Vue du cap et de la plage de Peyrefite avec Cerbère en fond
Vue du cap et de la plage de Peyrefite avec Cerbère en fond © Anne-Marie Billault

 

Ouf, nous arrivons sur Cerbère et sa gare impressionnante : on approche de la frontière espagnole ; autrefois, les deux pays n’avaient pas le même écartement de rails, et il fallait faire des transferts de train. Cerbère est charmant, au moins pour la façade littorale, avec un joli port et une plage, mais, comment dire… à priori un peu mort. La rando, ça creuse. Sur la place nous avisons la terrasse du restaurant La Dorade. Accueil joyeux et charmant, comme d’habitude.

Plage de Cerbère
Plage de Cerbère © Anne-Marie Billault

 

Un excellent « bowl » et 3 litres d’eau nous remettent en forme ! Prêts à repartir ; Jean Claude hésite : baignade ou pas baignade ? Je regarde la carte ; il me semble qu’il nous reste autant, voire plus de dénivelé, et nous avons rendez-vous dans l’après-midi avec le taxi, autant y aller. Ce fut une erreur : un bon bain nous aurait durablement rafraichis, et, bonne surprise, le dénivelé de cette seconde partie se fait sans s’en rendre compte : on passe un peu plus dans l’intérieur, le sentier est un bon terrain, régulier, et s’avale sans aucun problème. Peu après Cerbère, au col des Balitres, nous passons la frontière espagnole… enfin, l'ancienne frontière. Des panneaux-photos gardent la mémoire et nous racontent le drame des innombrables réfugiés républicains espagnols qui se présentèrent, l’hiver 1939 : la Retirada. Je me remémore l’excellent et émouvant film « Josep », qui rappelle les camps côté français, continuité de ce drame… Mais l’heure est décidément à la légèreté ; j’entame la descente raide mais très facile ; l’arrivée sur Portbou est agréable, charmante et panoramique.

Vue panoramique de l'arrivée à Portbou © Anne-Marie Billault
Vue panoramique sur le littoral et Portbou © Anne-Marie Billault

 

La belle plage nous tend les bras, mais on nous dit qu'il y a des méduses, et surtout… je crois que nous n'avons pas envie de nous déchausser ! Avec du recul, c’était vraiment mal venu, cette flemme, d’autant plus qu’il n’y avait probablement pas plus de méduse que de baleine dans le Vercors… Tant pis, nous faisons une pause devenue habituelle : « litre d’eau gazeuse » au café, en attendant que sonnent 17h. Le taxi est là et nous transfère dans le charmant petit port espagnol typique de Llança.

Au long de la balade, quelque chose me déroute. Dieu sait que je me balade souvent le long des côtes ; ici, il y a quelque chose qui ne colle pas. Pourtant, le paysage est majestueux de beauté, les senteurs méditerranéennes enivrantes... J’y suis ! Nous sommes sur la Méditerranée, et il n’y a pas le son habituel du ressac sur l’Atlantique !

L’hôtel La Goletta est une maison typique traditionnelle, tout en tours et détours, très belle et décorée de façon personnelle avec un goût impeccable. Avant le dîner, nous "badons" sur la plage de gravier gris ; l’ambiance est familiale. Peu de choix pour les restaurants : ça n’est pas encore la saison. Le repas dans une pizzéria ne nous laissera pas un souvenir impérissable, quoique sympathique…

De Llança à Port de la Selva

Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit d’une journée de repos ! ça tombe bien, car nous démarrons à 9h45… Ce n’est pas un chemin, que nous suivons, mais une large promenade dallée, ou revêtue de bois, ou bétonnée, bordée de belles barrières en bois… Mais c’est loin d’être désagréable, par ce temps caniculaire.

Début du Cami de Ronda depuis LLança © Anne-Marie Billault
Début du Cami de Ronda depuis LLança © Anne-Marie Billault
Phare de s'Arnella à Port de la Selva © Anne-Marie Billault
Phare de s'Arnella à Port de la Selva © Anne-Marie Billault

 

L’itinéraire : le GR impeccablement marqué, suit la côte, longe les rochers ou les belles plages d’un côté, les villas cossues et fleuries de l’autre. C’est une ambiance très villégiature ! Les figuiers de Barbarie, de plus en plus nombreux et déjà en fleurs, nous rappellent s’il en était besoin que nous descendons vers le Sud. Côté dénivelé, le GR a le bon goût de rester presqu’à plat… nonobstant quelques marches, bien sûr, mais, cette fois, impeccables, juste de la bonne largeur et à la bonne hauteur. C’est carrément reposant. On dépasse de nombreuses petites plages, toutes avec un accès bien aménagé. Nous en profitons pour nous baigner après seulement 1 heure de marche, c’est trop tentant ! Il faut dire qu'il fait déjà très chaud. L'eau est à une température idéale, c'est un vrai régal. Mais gare aux pieds nus sur les graviers gris brûlants !

Nous apprenons que cet itinéraire s'appelle le Chemin de Ronde, ou, en catalan, le Cami de Ronda.

Bref, c’est une étape pas particulièrement nature, mais absolument agréable et qui détend. Par contre, étrange, pas le moindre petit bout de café ou de restaurant tout au long de l’étape !

Belle arrivée sur le port, qu’on aperçoit de loin, tout blanc et qui épouse une large baie. Je note que le relief alentour se fait beaucoup plus doux ; nous avons passé les Pyrénées. La plage, de sable et immense, nous tend les bras !

Vue panoramique sur le Port de la Selva © Anne-Marie Billault
Vue panoramique sur le Port de la Selva © Anne-Marie Billault

Nous filons d’abord vers l’hôtel Porto Cristo, bien au calme juste derrière la plage, et superbe. Tout est grand : la réception, la salle de petit déjeuner, les chambres… et tout, au top ! L’après-midi se termine très sportivement par une alternance de bains de mer – bains de soleil : la dure vie du randonneur ! Nous sommes en demi-pension ; le diner se prend dans un restaurant avec vue sur mer ; nous nous régalons : tout est impeccable ! 

Plage de Port de la Selva © Anne-Marie Billault
Plage de Port de la Selva © Anne-Marie Billault

 

De Port de la Selva à Cadaqués

Ce sera ma journée préférée, je ne le sais pas encore. Elle débute déjà bien, avec un petit-déjeuner pantagruélique. Elle se poursuivra avec une étape pas très longue, un superbe paysage très varié et un bon sentier. Nous restons essentiellement à l'intérieur du pays. J’avoue que s’il en était ainsi tous les jours, je me lasserais de ces paysages, mais aujourd’hui, c'est fort agréable. La première partie du sentier monte tranquillement par une large piste bien ombragée à travers la montagne, dans les forêts de pins en boule, de chênes-lièges, de chênes verts… Beaucoup de bosquets de genêts, des genévriers… De superbes senteurs un peu fraiches…

Constructions de pierres à l'intérieur des terres
Constructions de pierres à l'intérieur des terres © Anne-Marie Billault

 

Nous traversons quelques troupeaux de vaches qui paissent sous les arbres. Bientôt, nous atteignons les restes d’un petit ermitage complètement perdu dans la nature. Quelques temps après, nous obliquons pour descendre vers une plage : nous retrouvons un terrain méditerranéen sec et de garrigue qui rappelle celui des Cyclades. La descente vers la plage est parfois un peu chaotique, mais se fait bien. Par contre, finie l’ombre, nous avons retrouvé notre copain le soleil, et la sueur coule sur mon visage comme si c’était de la pluie…  Ceci dit, ça valait le coup : nous débarquons dans une large crique du littoral avec une plage idyllique. Et, même si elle est de galets, la baignade ne se refuse pas ! Etonnant, l’eau est ici carrément fraiche, plus qu’ailleurs. Peu importe, c'est délicieux.

Descente vers la plage
Descente vers la plage © Anne-Marie Billault

 

Après cette longue pause, nous remontons dans la chaleur. Heureusement, dès que nous prenons un peu d’altitude, un petit vent est là, qui certes nous (des)sèche, mais nous rafraîchit aussi. On atteint alors un plateau sec avec quelques pâturages, qui rappelle à Jean-Claude le Larzac. La végétation est rase, les arbres étonnamment tordus par le vent. Il y a plein de figuiers de barbarie dont certains ont des formes étonnantes ou comiques. Leurs fleurs sont superbes. Nous descendons tranquillement sur Cadaqués ; auparavant, nous apercevons Port Lligat et la maison de Dali. Très belle arrivée sur le petit port blanc de Cadaqués, qui épouse une anse ravissante. Sur le port, tout au bout, nous nous rafraichissons avec bonheur à une terrasse ombragée. Ici, les plages sont petites ; peu importe, nous en avons bien profité tout à l’heure. Si l’on veut un bel endroit pour se baigner, c’est à Port Lligat qu’il faut aller. Mais non, nous sommes bien là, et nous nous baladons dans les ruelles en pente de Cadaqués. Ce soir, nous nous régalerons de cuisine libanaise, et nous rencontrerons un étonnant personnage (le patron) dans un tout aussi étonnant et étrange décor (le restaurant : El Barroco) : on se croirait chez un antiquaire aux trésors un peu kitch… L’une de ses filles, qui sert et parle un français impeccable, magnifique, m’évoque la fille de la BD « le chat du rabbin »… Bref, nous mêlons gourmandise et imagination : Dali n’aurait rien renié !

Dîner à El Barroco
Dîner à El Barroco © Anne-Marie Billault

De Cap de Creus à Cadaqués

Nous passons à l’office de tourisme pour nous renseigner sur les bus pour le Cap de Creus. Il y en a toutes les 20mn. Le parking est à la sortie de la ville, pas grave, mais pas passionnant. Pas de chance, nous voyons un bus partir sous notre nez… pas assez prêt pour pouvoir lui courir après. Un peu d’attente, et nous voici au Cap de Creus, dont nous entamons le tour. Le panneau signale l’itinéraire comme difficile, voire très difficile. C’est une bonne mesure de prudence : sans être difficile, le chemin est par endroit délicat, et court sur la roche sans sentier vraiment taillé. Néanmoins, la balade vaut le coup : le paysage est très beau et très sauvage, austère. Je n'aimerais me trouver là par tempête. La roche, partout nue, est très variée et tourmentée. On dirait des grès roses, des roches volcaniques noires sculptées, des schistes… Je ne m’y connais pas en géologie ; plus tard, je verrai qu’effectivement, les roches du Cap de Creus sont particulières. En tout cas, c’est un superbe paysage minéral et sculpté.

Randonneuse sur le Cap de Creus © Anne-Marie Billault
Randonneuse sur le Cap de Creus © Anne-Marie Billault
Tour du Cap de Creus
Tour du Cap de Creus © Anne-Marie Billault

 

Bientôt, les nuages arrivent très vite par l’eau et nous enveloppent, cachant le soleil ; c'est une drôle d'ambiance qui va bien avec le paysage. Une fois le tour bouclé, nous entamons le retour sur Cadaqués par l’ancien chemin du littoral. C’est un bon sentier qui nous fait rejoindre le bord de mer et quelques habitations très chics, puis nous longeons des terrasses plantées d'oliviers peu entretenues. Logique, nous avons retrouvé le sentier au revêtement habituel, avec des schistes dans tous les sens, qui cassent les pieds. Dommage, les nuages toujours présents masquent des points de vue sur la mer, qu’on devine absolument magnifiques par temps dégagé. Et c’est d’ailleurs le cas quand la brume se lève. Nous continuons tranquillement notre petit bonhomme de chemin jusqu’à la maison de Dali, où nous avions réservé nos places. Pile dans le bon timing ! Nous admirons la beauté de port Lligat. Dommage, je n’ai pas le temps de piquer une tête dans l’eau, quelle tentation, pourtant ! Le port est petit et idyllique, l’anse ouverte, la plage douce et accueillante, l’eau cristalline... Mais c’est l’heure de la visite ! Je ne peux que la conseiller ; cette maison est extraordinaire, avec plein d'escaliers dans tous les sens, de jardins en terrasse, de décorations improbables. La maison domine légèrement le port et la plage.

Visite de la maison Dali
Visite de la maison Dali © Anne-Marie Billault

 

Par contre, je suis un peu déçue, car il n’y a aucune peinture, aucun dessin de Dali. Il faut aller dans les musées de la ville… et ce sera trop tard ! Nous rentrons facilement et tranquillement à Cadaqués. Cette fois-ci, nous choisissons un restaurant sur le port, et nous nous régalons d’une magnifique et excellente paëlla, servie avec dextérité et gentillesse.

Cadaqués © Anne-Marie Billault
Cadaqués © Anne-Marie Billault

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Conclusion sur ce sentier du littoral de Collioure à Cadaquès

Ce qui m’a enchantée :

  • L’exceptionnelle beauté des paysages
  • Les baignades au cours des randos
  • La gaieté et la gentillesse des gens
  • La qualité des hébergements et de la restauration, notamment les petits déjeuners

J’ai moins aimé

  • La nature des sentiers, au terrain rarement égal, et qui nécessite une bonne attention pour ne pas se tordre la cheville
  • L’absence de vie marine, en comparaison avec la côte atlantique

 

Si ce récit sur le sentier du littoral vous a inspiré, vous pouvez retrouver notre séjour randonnée de Collioure à Cadaqués, en version liberté ou en version guidée. Vous pouvez également retrouver tous nos voyages dans les Pyrénées

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Crédit texte et photos: Anne-Marie Billault

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