Et si la meilleure saison pour découvrir les Cyclades était celle où tout le monde est parti ?
19°C dans l'eau, 18°C en journée, et zero touriste sur les sentiers
Novembre, les îles grecques se dépouillent de l'effervescence estivale pour révéler leur âme véritable : sauvage, authentique et incroyablement sereine. C'est une invitation pour les randonneurs qui cherchent la solitude des sentiers et la beauté brute des paysages d'automne.
Le voyage d'Anne-Marie, co-fondatrice de Grand Angle, aux dernières lueurs de l'été indien et au début de l'hiver cycladique.
Son carnet de route est une formidable source d'inspiration que nous proposons pour vous guider dans la préparation d'une aventure en novembre, une expérience unique où le plaisir de la marche prime sur tout le reste.
- Les Cyclades en novembre : une bonne idée ?
- Carnet de voyage : 12 jours dans les Cyclades à l'automne
- Nos conseils d'experts pour un voyage réussi en novembre dans les Cyclades
- Préparez votre randonnée hors-saison avec Grand Angle
Les Cyclades en novembre : une bonne idée ?
Partir en novembre, c'est choisir une expérience radicalement différente. Les températures moyennes en journée oscillent autour de 18°C, ce qui est idéal pour la randonnée. Cependant, le temps peut être plus instable, avec un risque de pluie et de vent plus présent. La mer, bien que refroidie (environ 19°C), peut encore tenter les plus courageux pour une baignade vivifiante.
L'avantage majeur est la tranquillité absolue. Les sentiers sont à vous, les villages vivent à leur propre rythme et vous découvrez une facette plus intime de la Grèce. C'est la période parfaite pour ceux qui cherchent à se déconnecter, à profiter d'une lumière magnifique pour la photographie et à vivre une aventure en pleine nature, loin de tout.
Carnet de voyage : 12 jours dans les Cyclades à l'automne
Le récit qui suit est celui d'Anne-Marie. Il illustre parfaitement les itinéraires possibles, tout en gardant à l'esprit que les conditions en novembre demandent plus d'anticipation.
Arrivée en Grèce et traversée vers Naxos
Vol direct et confortable Lyon – Athènes avec Aegean Airlines, arrivée en soirée. Gros orage dans la nuit. Nous apprendrons que la tempête Bellos a sévi dans le pays… Les traces en auront vite disparu.
Super, l'heure grecque. Quand il est 8h chez nous, il est 9h en Grèce. Ça me va bien. On laisse nos bagages et on part se balader. On rejoint vite l'Acropole, dont nous faisons le tour ; environnement verdure, très touristique et un peu chic.

- Pause-café, puis sympathique restaurant à la cuisine familiale. Transfert en taxi au Pirée, où nous récupérons facilement nos billets de bateau. C’est parti pour les îles ! Nous arrivons avec 1h de retard, mais un taxi nous attend, et notre hôtel est très beau, intime et accueillant, à quelques minutes à pied de la plage.
Naxos, la géante fertile et montagneuse (jours 1-3)
Jour 1 : Arrivée et première découverte
Petit déjeuner gargantuesque et excellent, tout en cuisine grecque. La pluie s’annonce pendant le petit déjeuner, nous décidons de partir malgré tout. Nous marchons jusqu’au la Porte d’Apollon, sur un promontoire au bout du port.

Taxi pour un village de montagne. Boucle à travers la montagne et les villages sur de beaux sentiers souvent pavés, faciles.

Vues immenses et délicieuses odeurs méditerranéennes. Drôles de crocus à fleur de lys, mauve pâle aux veines plus foncées.

Jusqu'en début d'après-midi, « c'est la drache ». Puis on sèche, entre quelques nouvelles ondées. L’île est montagneuse, pelée. Des chèvres, quelques moutons, des oliviers magnifiques taillés en têtards.

De loin en loin, des maisons blanches et des chapelles au dôme bleu. Les villages sont accueillants. Certains passages donnent une impression tropicale. Nous allons jusqu’aux Kouros de Melanes, immenses statues de marbre restées au sol…

Retour en taxi ; une délicieuse pause casse-croûte dans une boulangerie nous requinque, jus d'orange fraîche et pâté salé, en triangle avec de la pâte filo, j'adore. Le soir, balade le long de la mer, vers le port. Avec les lumières c'est très beau. Les rues sont animées, c'est chic, beau et propre, un vrai St Tropez grec !

Jour 2 : Exploration du sud en voiture
À cette saison, les bus se font plus rares. Nous avons donc loué une voiture pour explorer le sud de l’île. Ça ne grèvera pas notre budget… Le loueur nous a recommandé de rester sur les routes tracées en rouge sur la carte. Sage précaution, ce sont les seules carrossables ! Direction le sud est, à l'abri des vents, à la recherche de petites criques ; mais cette partie de l’île est un caillou aride, sans plage. Nous arrivons à un port du bout du monde, tout petit, charmant avec quelques papys grecs sirotant leur café. Sur le port, de grands palans rouillés. Sur la place, sous le platane, une statue en bronze d'un ouvrier poussant un wagonnet sur quelques rails. Nous lisons le panneau : là-haut dans la montagne, on exploitait des mines d'émeri. Un sentier tracé y mène.

Nous continuons un peu la côte vers le sud, mais nous devons rapidement faire demi-tour : fin de la route carrossable. Retour par le nord et, en partie, la côte. Nous dépassons un joli port avec une petite plage.

La route est surlignée en vert et particulièrement panoramique. Au final, nous aurons pu mesurer combien l'île est grande et montagneuse. Une bonne baignade pour finir la journée ; l’eau est chaude. Nous dégottons un coin baignade sympa dans le port, vers la Porte d’Apollon, à l’écart des bateaux : vue sur le port et la ville, eau limpide, pas de vent, bistrot et jus d’oranges.

Jour 3 : Randonnée des villages traditionnels
Aujourd'hui, grande balade reliant les petits villages… qui comptent de nombreux bistrots, mais… je prends le casse-croûte pour midi. Sage précaution ; à cette période, tout est fermé ! Le temps sera désormais clément, malgré quelques nuages et du vent. Montée en voiture au village de départ : Halki, beau, riche et sympathique. Ici, le relief est particulier : une haute vallée très large, assez plate, entourée de montagnes, donne un paysage très ouvert.

C’est parti. Cette balade sera longue et magique ! La magie, ce sont les petits chemins traditionnels bordés de pierres sèches, traversant les oliveraies et les vignes en terrasse. De temps en temps, une charmante chapelle byzantine en pierre dorée.

Ici la roche n’est pas le marbre, mais du grès gris, rose, doré, brillant comme du mica. En prenant de la hauteur, ce sont les belles vues sur la haute vallée et l’impression d'espace. Le tintement des cloches des chèvres, partout. Nous nous élevons peu à peu dans la montagne ; on aperçoit la limite de végétation ; pourtant, le col que nous devons passer n'est pas haut. Pause casse-croûte au milieu des oliviers, des chèvres, de la garrigue méditerranéenne et de la montagne, avec une belle vue ouverte sur la haute vallée. Superbe.

Nous croisons un couple de randonneurs grecs, les seuls de la journée. D’abord incertain, un sentier chemine et monte paisiblement parmi la garrigue, pour devenir un magnifique sentier ancestral, presque pavé, bien taillé et bordé d’un muret protecteur. Il mène très régulièrement et sans fatigue au col. C'est visiblement le chemin qui reliait autrefois les villages, avant la route. Les panoramas sont magnifiques, larges, à couper le souffle. On voit bien les villages blancs, les terrasses, la montagne… Au col, vision de rêve. La montagne devant nous est aride, dorée ; dans le ciel bleu parsemé de quelques nuages, flottent des îles : on ne distingue pas la limite du ciel et de la mer.

Descente facile et bien tracée. Nous avons passé une barrière climatique. Ici, grand soleil, mais aucune culture, à l'exception de quelques oliviers près d'un petit monastère. Que des chênes verts, ou rien. Sur les promontoires ou les crêtes, des moulins à vent étêtés. Ici, la pluie ne passe pas. Et de ce côté, c'est le marbre qui prime, sentier de marbre blanc, rose, doré…

Beau retour sur Halki, où les escaliers n’en finissent pas !
Le conseil d'Anne-Marie est particulièrement vrai en Novembre. La plupart des tavernes dans les villages de l'intérieur seront fermées. Prévoyez vos pique-niques et vérifiez les options de restauration près de votre hébergement. Les journées étant plus courtes, partez tôt pour les longues randonnées.
Amorgos, l'île du Grand Bleu (jours 4-7)
Jour 4 : De Naxos à Amorgos
Jour 4. Ce matin, bagages et balade dans la ville, montée au château en reconstruction. La ville, toute en escaliers et étroites ruelles, est charmante et léchée ; boutiques coquettes et petits restos se dévoilent au détour des rues.

Au loin, dans les montagnes, j’observe les murs de pierre qui courent droit dans la pente de la montagne, au milieu d’une végétation pelée, dérisoires limites de propriété…
Le bateau nous amène en fin d’après-midi à Katapola ; le minibus de l’hôtel nous conduit en ½ h dans la magnifique baie d’Aegiali. C’est un décor de rêve, de bout du monde. Ce n’est pas pour rien que l’île a été choisie pour servir de cadre au Grand Bleu.

Jour 5, 6 et 7. La paresse fait partie des vacances : la plage est trop belle, le soir, pour consacrer du temps à mon journal de bord !

D’Amorgos, il ne me reste que des photos et de fabuleux souvenirs, des images d’une île franchement sauvage, presqu’aride en ce mois, avec des panoramas fréquents et fabuleux sur la mer…

Des sentiers muletiers ancestraux, toujours bien marqués, qui s’élèvent et pénètrent l’île en profondeur…

Eparpillés dans la montagne, quelques petits villages isolés…

Maisons, églises et monastères blancs à la coupole bleu profond surgissent ça et là, magnifiquement colorés de bougainvilliers…

Les couchers de soleil sur la baie d’Aegiali, la baignade aussi…

L’étonnant monastère de Chozoviotissa, comme incrusté dans la montagne, éblouissant de blancheur…

Le récit d'Anne-Marie vous inspire ?
Découvrez notre séjour qui combine ces deux îles emblématiques et marchez sur ses pas.
Sifnos, le paradis des sentiers (jours 8-12)
Jour 8 : Transition vers Sifnos via Milos
Transfert tôt le matin pour Katapola, où le bateau part à 6h ! Comme le second bateau est en soirée, ce sera, pour nous, journée plage et baignade à Naxos.

De Milos, nous ne verrons pas grand-chose, car nous en repartirons le lendemain en début de matinée.
Jour 9 : Arrivée à Sifnos et randonnée vers Vathi
Nous arrivons encore (!) sur une baie idyllique.

Aujourd’hui, il fait grand beau. Nous avons envie de nous balader sans forcer, et puis de profiter de la mer : direction la plage de Vathi. Une balade magnifique ! Nous privilégions la formule bus, très facile : en moins d'1/4 d'heure, nous voici à Apollonia, ville charmante. Au départ de la place, tous les sentiers sont bien indiqués.

La qualité du balisage sur toute l’île est « scotchante » : abondante ; balisage peinture + poteaux indicateurs très clairs. Nous montons dans les ruelles blanches à la propreté impeccable. La balade d’environ 4h nous mène à travers une montagne sauvage et magnifique, toujours sereine, à la végétation méditerranéenne variée, et bien sûr, de beaux oliviers centenaires (?). Magnifiques panoramas, avec la mer en fond et les petits monastères qui parsèment les crêtes.

Dans le paysage, une immense faille, véritable cassure de la montagne, couverte d'arbres ; c'est très étrange et très beau.

Le sentier est excellent, la plupart du temps pavé ou dallé, avec ça et là, comme toujours dans les Cyclades, quelques marches. Somptueuse descente panoramique sur la baie de Vathi.

C’est une baie de bout du monde, à la plage de sable idyllique. Quelques petites tavernes la parsèment ; celle où nous nous arrêtons nous sert un accueil aussi gai et bon que sa cuisine (tzaziky et salade grecque avec pain grillé à l'huile d'olive et aux herbes, accompagnés d’un immense jus d’oranges fraîches).

Puis, ce sera un bain dans l'eau chaude d'une mer limpide et complètement étale. Retour en bus sur Apollonia,

puis au port de Kamares. Ce soir, nous testerons une remarquable cuisine grecque, dans une taverne recommandée par notre hôtelier. Journée parfaite !
Jour 10 : Balade dans le vent
Le temps a tourné ; le vent a soufflé en tempête toute la nuit, et il a même un peu plu. Aujourd’hui, temps sec, mais des nuages et un vent à décorner les bœufs. Va pour une petite balade tranquille au départ d’Apollonia, avec une arrivée sur la 3e grande plage de l'île… à l’abri du vent... ça, c’est un rêve : le vent court dans les vallées et dévale les pentes. La balade est facile et courte (environ 3h, de quoi avoir le temps de prendre son temps !).
Elle passe entre les vallées, sur un chemin qui nous paraît un vrai tapis, aux pierres magnifiques, bordé de murets en pierre sèche, à travers une campagne plantée d’oliviers.

Ici ou là, un beau pigeonnier carré ; un peu partout, les troupeaux de chèvres. Fin de la balade sur une nouvelle superbe plage.


Jour 11 : Vers l'ancienne capitale, Kastro
Encore une journée inoubliable sur de magnifiques chemins, tant pour leur qualité que la beauté des paysages.

Un sentier en partie côtier nous mène vers le Kastro, l’ancienne capitale fortifiée de l’île, au sommet de son promontoire dominant la mer.

Ruelles blanches et portes rouges ou bleues, rues dallées, un paradis des chats ;

nous avons la surprise de découvrir, au hasard des rues et des maisons, des colonnes, bas-reliefs ou sarcophages en marbre, récupérés sur une acropole qui dominait autrefois la colline.

La balade se poursuit à travers les oliviers, non loin de la mer ; les murets bordant le sentier sont fabuleux.

Pause plage et baignade, puis nous poursuivons vers le monastère Chrissopigi : sentier côtier dallé, vues de plus en plus belles sur la baie que nous venons de dépasser,

encore une baie et une plage de sable, puis, à l’extrémité d’une fine avancée dans la mer, le monastère se détache.

Nous en visitons l’intérieur sobre ; la situation est exceptionnellement belle. Un taxi nous ramène sur Kamares.

Jour 12 : Dernier bain et retour sur Athènes
Notre bateau part en fin de journée : nous optons pour un retour à la plage de Vathi, sa crique si belle et si tranquille, son eau si délicieuse…

Quelle chance de se baigner et de se faire bronzer à la veille de la Toussaint ! Retour tranquille vers le Pirée, puis Athènes ; demain sera le vol retour sur Lyon.
Une ode à Sifnos
Qu’elle est douce, cette île de Sifnos ! Toute petite (même pas 74km²), plus verte que les 2 autres îles. On la sent plus facile à vivre ; en témoignent les nombreuses plantations d'oliviers, et les riches jardins regorgeant d’aubergines, de tomates, d’oranges, de grenades et de figues. Bougainvilliers et hibiscus éclaboussent de couleurs les beaux murs blancs. Chaque vallée encaissée est parsemée de petits pigeonniers blancs traditionnels : il y en a plus que des chapelles, c'est dire !


Les pierres à Sifnos… Des roches métamorphiques et du marbre. Des ocres, des gris, des verts et des roses mêlés de mica qui scintillent sous le soleil des Cyclades, comme des trésors sous nos pas. Les pierres sont un incroyable feuilletage. Les vertes offrent toutes les nuances d'oxydes de cuivre mêlés d'or. Sous nos pas, de grandes dalles de pierres colorées, ou de marbre, blanc ou rose veiné d'ocre, de pourpre, ou de gris. Partout, d’admirables murets de pierre sèche, pierres feuilletées d’innombrables nuances…
Tombé sous le charme de Sifnos ?
Découvrez le séjour qui met à l'honneur ce paradis des randonneurs, ainsi que ses voisines Serifos et Milos.
Nos conseils pour un voyage réussi dans les Cyclades en novembre
Oui et non ! Les derniers jours d'octobre sonnent la fin de la saison. Un certain nombre d’hôtels et de tavernes ferment au 1er novembre, parfois un peu avant, et les bateaux et bus sont moins fréquents.
Si vous êtes plutôt aventurier et aimez la tranquillité, novembre est parfait : les sentiers sont presque déserts, les villages vivent à leur rythme et vous pouvez profiter de la beauté brute des paysages automnaux.
Si vous préférez le confort et l’animation, mieux vaut rester jusqu’à la Toussaint ou opter pour les îles principales encore desservies, où quelques restaurants et hôtels restent ouverts.
Voir tous nos séjours en Grèce en octobre.
Dans tous les cas, une bonne préparation est indispensable : vérifiez les transports, réservez vos hébergements et prévoyez vos repas.

Un voyage dans les Cyclades en novembre se prépare avec soin. C'est la clé d'une expérience réussie.
- Transport : Les services de ferry sont considérablement réduits. Planifiez votre itinéraire autour des lignes principales qui fonctionnent toute l'année et prévoyez des jours de battement en cas d'annulation pour cause de mauvais temps. Se concentrer sur deux îles, voire une seule, est plus sage.
- Équipement : L'imperméabilité est votre meilleure amie. Prévoyez une veste et un pantalon imperméables et coupe-vent, des chaussures de randonnée robustes, plusieurs couches de vêtements (polaire, t-shirts techniques) et un bonnet. Une lampe frontale est indispensable car les journées sont courtes.
- Hébergements et restauration : C'est le point le plus crucial. De nombreux hôtels et restaurants sont fermés. Il est impératif de réserver votre hébergement à l'avance en confirmant qu'il sera bien ouvert. Privilégiez les villages portuaires ou les capitales des îles où la vie continue toute l'année. Avoir un logement avec une petite cuisine peut être une excellente solution de repli.
Préparez votre randonnée hors-saison avec Grand Angle
Le témoignage d'Anne-Marie vous a donné envie d'aventure ? Jetez un oeil à nos séjours : Serifos, Sifnos et Milos : paradis des randonneurs ou Naxos et Amorgos, légendes des Cyclades en randonnée.
Un trek en Grèce et dans les Cyclades en novembre est une expérience pour les amoureux de la nature sauvage et de la tranquillité. C'est un voyage qui sort des sentiers battus et qui demande une bonne organisation. Chez Grand Angle, notre connaissance du terrain et notre réseau de partenaires locaux qui travaillent toute l'année nous permettent de construire un séjour en liberté fiable et serein, même au cœur de l'automne. Nous gérons la logistique complexe pour que vous puissiez vous concentrer sur l'essentiel : la beauté brute des Cyclades en hiver.
Contactez nos experts pour discuter de votre projet de voyage hors-saison et laissez-vous guider vers une aventure inoubliable ou explorez nos séjours en Grèce, guidées ou en liberté, ou encore nos séjours vélo et bateau.

Texte original et photo © Anne-Marie Billault
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Et si la meilleure saison pour découvrir les Cyclades était celle où tout le monde est parti ?
19°C dans l'eau, 18°C en journée, et zero touriste sur les sentiers
Novembre, les îles grecques se dépouillent de l'effervescence estivale pour révéler leur âme véritable : sauvage, authentique et incroyablement sereine. C'est une invitation pour les randonneurs qui cherchent la solitude des sentiers et la beauté brute des paysages d'automne.
Le voyage d'Anne-Marie, co-fondatrice de Grand Angle, aux dernières lueurs de l'été indien et au début de l'hiver cycladique.
Son carnet de route est une formidable source d'inspiration que nous proposons pour vous guider dans la préparation d'une aventure en novembre, une expérience unique où le plaisir de la marche prime sur tout le reste.
- Les Cyclades en novembre : une bonne idée ?
- Carnet de voyage : 12 jours dans les Cyclades à l'automne
- Nos conseils d'experts pour un voyage réussi en novembre dans les Cyclades
- Préparez votre randonnée hors-saison avec Grand Angle
Les Cyclades en novembre : une bonne idée ?
Partir en novembre, c'est choisir une expérience radicalement différente. Les températures moyennes en journée oscillent autour de 18°C, ce qui est idéal pour la randonnée. Cependant, le temps peut être plus instable, avec un risque de pluie et de vent plus présent. La mer, bien que refroidie (environ 19°C), peut encore tenter les plus courageux pour une baignade vivifiante.
L'avantage majeur est la tranquillité absolue. Les sentiers sont à vous, les villages vivent à leur propre rythme et vous découvrez une facette plus intime de la Grèce. C'est la période parfaite pour ceux qui cherchent à se déconnecter, à profiter d'une lumière magnifique pour la photographie et à vivre une aventure en pleine nature, loin de tout.
Carnet de voyage : 12 jours dans les Cyclades à l'automne
Le récit qui suit est celui d'Anne-Marie. Il illustre parfaitement les itinéraires possibles, tout en gardant à l'esprit que les conditions en novembre demandent plus d'anticipation.
De la France à la Grèce et de Athène à Naxos
Vol direct et confortable Lyon – Athènes avec Aegean Airlines, arrivée en soirée. Gros orage dans la nuit. Nous apprendrons que la tempête Bellos a sévi dans le pays… Les traces en auront vite disparu.
Super, l'heure grecque. Quand il est 8h chez nous, il est 9h en Grèce. Ça me va bien. On laisse nos bagages et on part se balader. On rejoint vite l'Acropole, dont nous faisons le tour ; environnement verdure, très touristique et un peu chic.

Pause-café, puis sympathique restaurant à la cuisine familiale. Transfert en taxi au Pirée, où nous récupérons facilement nos billets de bateau. C’est parti pour les îles ! Nous arrivons avec 1h de retard, mais un taxi nous attend, et notre hôtel est très beau, intime et accueillant, à quelques minutes à pied de la plage.
Note pour un voyage en novembre : Les liaisons par ferry sont beaucoup moins fréquentes. Il est impératif de vérifier les horaires et de privilégier les îles principales comme Naxos, qui restent desservies toute l'année.
Naxos, la géante fertile et montagneuse (jour 1-3)
Jour 1 : Arrivée et première découverte
Petit déjeuner gargantuesque et excellent, tout en cuisine grecque. La pluie s’annonce pendant le petit déjeuner, nous décidons de partir malgré tout. Nous marchons jusqu’au la Porte d’Apollon, sur un promontoire au bout du port.

Taxi pour un village de montagne. Boucle à travers la montagne et les villages sur de beaux sentiers souvent pavés, faciles.

Vues immenses et délicieuses odeurs méditerranéennes. Drôles de crocus à fleur de lys, mauve pâle aux veines plus foncées.

Jusqu'en début d'après-midi, « c'est la drache ». Puis on sèche, entre quelques nouvelles ondées. L’île est montagneuse, pelée. Des chèvres, quelques moutons, des oliviers magnifiques taillés en têtards.

De loin en loin, des maisons blanches et des chapelles au dôme bleu. Les villages sont accueillants. Certains passages donnent une impression tropicale. Nous allons jusqu’aux Kouros de Melanes, immenses statues de marbre restées au sol…

Retour en taxi ; une délicieuse pause casse-croûte dans une boulangerie nous requinque, jus d'orange fraîche et pâté salé, en triangle avec de la pâte filo, j'adore. Le soir, balade le long de la mer, vers le port. Avec les lumières c'est très beau. Les rues sont animées, c'est chic, beau et propre, un vrai St Tropez grec !

Jour 2 : Exploration du sud en voiture
À cette saison, les bus se font plus rares. Nous avons donc loué une voiture pour explorer le sud de l’île. Ça ne grèvera pas notre budget… Le loueur nous a recommandé de rester sur les routes tracées en rouge sur la carte. Sage précaution, ce sont les seules carrossables ! Direction le sud est, à l'abri des vents, à la recherche de petites criques ; mais cette partie de l’île est un caillou aride, sans plage. Nous arrivons à un port du bout du monde, tout petit, charmant avec quelques papys grecs sirotant leur café. Sur le port, de grands palans rouillés. Sur la place, sous le platane, une statue en bronze d'un ouvrier poussant un wagonnet sur quelques rails. Nous lisons le panneau : là-haut dans la montagne, on exploitait des mines d'émeri. Un sentier tracé y mène.

Nous continuons un peu la côte vers le sud, mais nous devons rapidement faire demi-tour : fin de la route carrossable. Retour par le nord et, en partie, la côte. Nous dépassons un joli port avec une petite plage.

La route est surlignée en vert et particulièrement panoramique. Au final, nous aurons pu mesurer combien l'île est grande et montagneuse. Une bonne baignade pour finir la journée ; l’eau est chaude. Nous dégottons un coin baignade sympa dans le port, vers la Porte d’Apollon, à l’écart des bateaux : vue sur le port et la ville, eau limpide, pas de vent, bistrot et jus d’oranges.

Jour 3 : Randonnée des villages traditionnels
Aujourd'hui, grande balade reliant les petits villages… qui comptent de nombreux bistrots, mais… je prends le casse-croûte pour midi. Sage précaution ; à cette période, tout est fermé ! Le temps sera désormais clément, malgré quelques nuages et du vent. Montée en voiture au village de départ : Halki, beau, riche et sympathique. Ici, le relief est particulier : une haute vallée très large, assez plate, entourée de montagnes, donne un paysage très ouvert.

C’est parti. Cette balade sera longue et magique ! La magie, ce sont les petits chemins traditionnels bordés de pierres sèches, traversant les oliveraies et les vignes en terrasse. De temps en temps, une charmante chapelle byzantine en pierre dorée.

Ici la roche n’est pas le marbre, mais du grès gris, rose, doré, brillant comme du mica. En prenant de la hauteur, ce sont les belles vues sur la haute vallée et l’impression d'espace. Le tintement des cloches des chèvres, partout. Nous nous élevons peu à peu dans la montagne ; on aperçoit la limite de végétation ; pourtant, le col que nous devons passer n'est pas haut. Pause casse-croûte au milieu des oliviers, des chèvres, de la garrigue méditerranéenne et de la montagne, avec une belle vue ouverte sur la haute vallée. Superbe.

Nous croisons un couple de randonneurs grecs, les seuls de la journée. D’abord incertain, un sentier chemine et monte paisiblement parmi la garrigue, pour devenir un magnifique sentier ancestral, presque pavé, bien taillé et bordé d’un muret protecteur. Il mène très régulièrement et sans fatigue au col. C'est visiblement le chemin qui reliait autrefois les villages, avant la route. Les panoramas sont magnifiques, larges, à couper le souffle. On voit bien les villages blancs, les terrasses, la montagne… Au col, vision de rêve. La montagne devant nous est aride, dorée ; dans le ciel bleu parsemé de quelques nuages, flottent des îles : on ne distingue pas la limite du ciel et de la mer.

Descente facile et bien tracée. Nous avons passé une barrière climatique. Ici, grand soleil, mais aucune culture, à l'exception de quelques oliviers près d'un petit monastère. Que des chênes verts, ou rien. Sur les promontoires ou les crêtes, des moulins à vent étêtés. Ici, la pluie ne passe pas. Et de ce côté, c'est le marbre qui prime, sentier de marbre blanc, rose, doré…

Beau retour sur Halki, où les escaliers n’en finissent pas !
Le conseil d'Anne-Marie est particulièrement vrai en Novembre. La plupart des tavernes dans les villages de l'intérieur seront fermées. Prévoyez vos pique-niques et vérifiez les options de restauration près de votre hébergement. Les journées étant plus courtes, partez tôt pour les longues randonnées.
Amorgos, l'île du Grand Bleu (jours 4-7)
Jour 4 : De Naxos à Amorgos
Jour 4. Ce matin, bagages et balade dans la ville, montée au château en reconstruction. La ville, toute en escaliers et étroites ruelles, est charmante et léchée ; boutiques coquettes et petits restos se dévoilent au détour des rues.

Au loin, dans les montagnes, j’observe les murs de pierre qui courent droit dans la pente de la montagne, au milieu d’une végétation pelée, dérisoires limites de propriété…
Le bateau nous amène en fin d’après-midi à Katapola ; le minibus de l’hôtel nous conduit en ½ h dans la magnifique baie d’Aegiali. C’est un décor de rêve, de bout du monde. Ce n’est pas pour rien que l’île a été choisie pour servir de cadre au Grand Bleu.

Jour 5, 6 et 7. La paresse fait partie des vacances : la plage est trop belle, le soir, pour consacrer du temps à mon journal de bord !

D’Amorgos, il ne me reste que des photos et de fabuleux souvenirs, des images d’une île franchement sauvage, presqu’aride en ce mois, avec des panoramas fréquents et fabuleux sur la mer…

Des sentiers muletiers ancestraux, toujours bien marqués, qui s’élèvent et pénètrent l’île en profondeur…

Eparpillés dans la montagne, quelques petits villages isolés…

Maisons, églises et monastères blancs à la coupole bleu profond surgissent ça et là, magnifiquement colorés de bougainvilliers…

Les couchers de soleil sur la baie d’Aegiali, la baignade aussi…

L’étonnant monastère de Chozoviotissa, comme incrusté dans la montagne, éblouissant de blancheur…

Direction Milos
Jour 8. Transfert tôt le matin pour Katapola, où le bateau part à 6h ! Comme le second bateau est en soirée, ce sera, pour nous, journée plage et baignade à Naxos.

De Milos, nous ne verrons pas grand-chose, car nous en repartirons le lendemain en début de matinée.
Sifnos, paradis des sentiers (jours 8-12)
Jour 9 : Randonnée vers Vathi
Nous arrivons encore (!) sur une baie idyllique.

Aujourd’hui, il fait grand beau. Nous avons envie de nous balader sans forcer, et puis de profiter de la mer : direction la plage de Vathi. Une balade magnifique ! Nous privilégions la formule bus, très facile : en moins d'1/4 d'heure, nous voici à Apollonia, ville charmante. Au départ de la place, tous les sentiers sont bien indiqués.

La qualité du balisage sur toute l’île est « scotchante » : abondante ; balisage peinture + poteaux indicateurs très clairs. Nous montons dans les ruelles blanches à la propreté impeccable. La balade d’environ 4h nous mène à travers une montagne sauvage et magnifique, toujours sereine, à la végétation méditerranéenne variée, et bien sûr, de beaux oliviers centenaires (?). Magnifiques panoramas, avec la mer en fond et les petits monastères qui parsèment les crêtes.

Dans le paysage, une immense faille, véritable cassure de la montagne, couverte d'arbres ; c'est très étrange et très beau.

Le sentier est excellent, la plupart du temps pavé ou dallé, avec ça et là, comme toujours dans les Cyclades, quelques marches. Somptueuse descente panoramique sur la baie de Vathi.

C’est une baie de bout du monde, à la plage de sable idyllique. Quelques petites tavernes la parsèment ; celle où nous nous arrêtons nous sert un accueil aussi gai et bon que sa cuisine (tzaziky et salade grecque avec pain grillé à l'huile d'olive et aux herbes, accompagnés d’un immense jus d’oranges fraîches).

Puis, ce sera un bain dans l'eau chaude d'une mer limpide et complètement étale. Retour en bus sur Apollonia,

puis au port de Kamares. Ce soir, nous testerons une remarquable cuisine grecque, dans une taverne recommandée par notre hôtelier. Journée parfaite !
Jour 10. Le temps a tourné ; le vent a soufflé en tempête toute la nuit, et il a même un peu plu. Aujourd’hui, temps sec, mais des nuages et un vent à décorner les bœufs. Va pour une petite balade tranquille au départ d’Apollonia, avec une arrivée sur la 3e grande plage de l'île… à l’abri du vent... ça, c’est un rêve : le vent court dans les vallées et dévale les pentes. La balade est facile et courte (environ 3h, de quoi avoir le temps de prendre son temps !).
Elle passe entre les vallées, sur un chemin qui nous paraît un vrai tapis, aux pierres magnifiques, bordé de murets en pierre sèche, à travers une campagne plantée d’oliviers.

Ici ou là, un beau pigeonnier carré ; un peu partout, les troupeaux de chèvres. Fin de la balade sur une nouvelle superbe plage.


Jour 11. Encore une journée inoubliable sur de magnifiques chemins, tant pour leur qualité que la beauté des paysages.

Un sentier en partie côtier nous mène vers le Kastro, l’ancienne capitale fortifiée de l’île, au sommet de son promontoire dominant la mer.

Ruelles blanches et portes rouges ou bleues, rues dallées, un paradis des chats ;

nous avons la surprise de découvrir, au hasard des rues et des maisons, des colonnes, bas-reliefs ou sarcophages en marbre, récupérés sur une acropole qui dominait autrefois la colline.

La balade se poursuit à travers les oliviers, non loin de la mer ; les murets bordant le sentier sont fabuleux.

Pause plage et baignade, puis nous poursuivons vers le monastère Chrissopigi : sentier côtier dallé, vues de plus en plus belles sur la baie que nous venons de dépasser,

encore une baie et une plage de sable, puis, à l’extrémité d’une fine avancée dans la mer, le monastère se détache.

Nous en visitons l’intérieur sobre ; la situation est exceptionnellement belle. Un taxi nous ramène sur Kamares.

De Sifnos à Athènes
Jour 12. Notre bateau part en fin de journée : nous optons pour un retour à la plage de Vathi, sa crique si belle et si tranquille, son eau si délicieuse…

Quelle chance de se baigner et de se faire bronzer à la veille de la Toussaint ! Retour tranquille vers le Pirée, puis Athènes ; demain sera le vol retour sur Lyon.
Une ode à Sifnos
Qu’elle est douce, cette île de Sifnos ! Toute petite (même pas 74km²), plus verte que les 2 autres îles. On la sent plus facile à vivre ; en témoignent les nombreuses plantations d'oliviers, et les riches jardins regorgeant d’aubergines, de tomates, d’oranges, de grenades et de figues. Bougainvilliers et hibiscus éclaboussent de couleurs les beaux murs blancs. Chaque vallée encaissée est parsemée de petits pigeonniers blancs traditionnels : il y en a plus que des chapelles, c'est dire !


Les pierres à Sifnos… Des roches métamorphiques et du marbre. Des ocres, des gris, des verts et des roses mêlés de mica qui scintillent sous le soleil des Cyclades, comme des trésors sous nos pas. Les pierres sont un incroyable feuilletage. Les vertes offrent toutes les nuances d'oxydes de cuivre mêlés d'or. Sous nos pas, de grandes dalles de pierres colorées, ou de marbre, blanc ou rose veiné d'ocre, de pourpre, ou de gris. Partout, d’admirables murets de pierre sèche, pierres feuilletées d’innombrables nuances…
Alors, la Grèce en novembre ?
Oui et non ! Les derniers jours d'octobre sonnent la fin de la saison. Un certain nombre d’hôtels et de tavernes ferment au 1er novembre, parfois un peu avant, et les bateaux et bus sont moins fréquents.
Si vous êtes plutôt aventurier et aimez la tranquillité, novembre est parfait : les sentiers sont presque déserts, les villages vivent à leur rythme et vous pouvez profiter de la beauté brute des paysages automnaux.
Si vous préférez le confort et l’animation, mieux vaut rester jusqu’à la Toussaint ou opter pour les îles principales encore desservies, où quelques restaurants et hôtels restent ouverts.
Voir tous nos séjours en Grèce en octobre.
Dans tous les cas, une bonne préparation est indispensable : vérifiez les transports, réservez vos hébergements et prévoyez vos repas.

Nos conseils pour un voyage réussi dans les Cyclades en novembre
Un voyage dans les Cyclades en novembre se prépare avec soin. C'est la clé d'une expérience réussie.
- Transport : Les services de ferry sont considérablement réduits. Planifiez votre itinéraire autour des lignes principales qui fonctionnent toute l'année et prévoyez des jours de battement en cas d'annulation pour cause de mauvais temps. Se concentrer sur deux îles, voire une seule, est plus sage.
- Équipement : L'imperméabilité est votre meilleure amie. Prévoyez une veste et un pantalon imperméables et coupe-vent, des chaussures de randonnée robustes, plusieurs couches de vêtements (polaire, t-shirts techniques) et un bonnet. Une lampe frontale est indispensable car les journées sont courtes.
- Hébergements et restauration : C'est le point le plus crucial. De nombreux hôtels et restaurants sont fermés. Il est impératif de réserver votre hébergement à l'avance en confirmant qu'il sera bien ouvert. Privilégiez les villages portuaires ou les capitales des îles où la vie continue toute l'année. Avoir un logement avec une petite cuisine peut être une excellente solution de repli.
Préparez votre randonnée hors-saison avec Grand Angle
Le témoignage d'Anne-Marie vous a donné envie d'aventure ? Jetez un oeil à nos séjours : Serifos, Sifnos et Milos : paradis des randonneurs ou Naxos et Amorgos, légendes des Cyclades en randonnée.
Un trek en Grèce et dans les Cyclades en novembre est une expérience pour les amoureux de la nature sauvage et de la tranquillité. C'est un voyage qui sort des sentiers battus et qui demande une bonne organisation. Chez Grand Angle, notre connaissance du terrain et notre réseau de partenaires locaux qui travaillent toute l'année nous permettent de construire un séjour en liberté fiable et serein, même au cœur de l'automne. Nous gérons la logistique complexe pour que vous puissiez vous concentrer sur l'essentiel : la beauté brute des Cyclades en hiver.
Contactez nos experts pour discuter de votre projet de voyage hors-saison et laissez-vous guider vers une aventure inoubliable ou explorez nos séjours en Grèce, guidées ou en liberté, ou encore nos séjours vélo et bateau.

Texte original et photo © Anne-Marie Billault
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Écrit le 02/09/2025 par :
Solène Roux
Responsable Éditoriale
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